Concours littéraires

Il existe en fait de nombreux prix, plus ou moins prestigieux, plus ou moins intéressants pour les ventes ; des prix pour ouvrage édité, à compte d’éditeur ou parfois autre, des prix pour manuscrit, etc.
Les prix littéraires les plus connus, et les plus sérieux, ne réclament en général aucune participation financière. Mais ils sont également inaccessibles au commun des mortels, pour cause de monopole des grandes maisons d’édition nationales qui se partagent les prix littéraires. Mais à côté de ces « grands prix » existe une multitude de « petits prix ».

Ils s’adressent souvent aux ouvrages de poésie, de nouvelles, mais aussi de roman, souvent à thème régionaliste. Pour les ouvrages spécialisés, des prix ou des bourses peuvent exister dans certains domaines, et certaines régions. De nombreux prix ont une spécialité, souvent liée à ceux de l’organisateur, sur le genre : ouvrage collectif, ouvrage d’art, auteur adolescent, etc. ; ou sur la dénomination du prix : prix du premier roman des auteurs vendéens, prix du livre de cuisine, etc.
Lorsqu’on entre dans la bonne catégorie, ces prix sont plus faciles à obtenir, et peuvent augmenter les ventes.
En revanche, certains prix sont réservés à des ouvrages édités à compte d’éditeur, et doivent être présentés par l’éditeur. D’autres admettront tous types d’ouvrages, et d’autres encore sont réservés aux manuscrits non édités (notamment pour la poésie et les nouvelles). Ces derniers facilitent grandement les contacts auprès des éditeurs.

Les modalités de participation sont variables.
Certains prix sont réservés aux membres de la structure qui organise. Ils ne sont pas les plus intéressants, car ont souvent une reconnaissance moindre, et demandent du coup une participation financière sous la forme d’une cotisation.
En règle générale, les prix demandant une participation financière sont à éviter, car ils peuvent être source d’arnaques. Ils ne sont pas reconnus, les gains pour le prix sont inexistants, et les règlements indiquent parfois que “le prix ne sera pas décerné si le jury n’a pas été conquis par une oeuvre digne d’être publiée”....

Pour beaucoup de prix, notamment ceux réservés aux ouvrages à compte d’éditeur, il faut fournir un certain nombre d’exemplaires. Plus le jury comprend de membre, plus on demandera d’exemplaires, mais plus le prix a de chance d’être de qualité et donc d’être reconnu. Néanmoins, certains éditeurs évitent les prix qui demandent un nombre d’exemplaires trop important, du fait de la perte d’argent pour eux. A l’auteur de les convaincre qu’il a toute ses chances…
Il existe aussi des prix des lecteurs, les plus intéressants pour les éditeurs, car chaque lecteur désirant participer doit acheter les ouvrages qu’il notera. Mais généralement c’est l’organisateur qui choisit les œuvres participant aux prix.

Les récompenses des prix

Les récompenses des prix sont très variables. Il peut s’agir d’un gain financier, notamment pour les prix organisés par les collectivités locales (qui sont en fait des bourses). Il peut s’agir de cadeaux, d’une simple reconnaissance (qui demeure très intéressante pour les futures ventes). Pour les prix réservés aux manuscrits, la récompense est souvent une publication, ou une aide à la publication, généralement dans une revue, parfois un ouvrage collectif. Ces prix sont très intéressants comme tremplin pour se faire connaître, trouver ses premiers lecteurs, et pour se présenter devant un éditeur.
Et il existe enfin, des prix organisés par des éditeurs à la recherche de nouveaux talents, ou d’ouvrages spécialisés de qualité, prix dont la récompense est… l’édition, à compte d’éditeur bien sûr.

Quelques conseils :
- Ne pas chercher de gain financier énorme. La reconnaissance apporte déjà beaucoup, et la publication est déjà un gros cadeau.
- Eviter les concours demandant une participation financière. Que ce soit directement pour la participation, ou par la nécessité de cotiser à l’association, le club organisateur.
- Préférer une reconnaissance d’un jury populaire, à celle d’un jury élitiste. C’est le lecteur « populaire » qui achète les livres… pas ceux qui en font l’éloge.
- Vérifier que vous conservez les droits sur l’œuvre et sur son contenu. Certain prix sont l’occasion de voler les bonnes idées. Vérifier qu’on ne publiera pas votre texte là où vous ne voulez pas.

Notons aussi l’existence des concours d’éditeurs, c’est-à-dire de prix organisé par des maisons d’éditions et dont la récompense sera l’édition de l’ouvrage. Ces prix sont des plus intéressants pour les auteurs cherchant à se faire publier. Pour l’éditeur, il s’agit de se faire connaître et de dénicher les talents. Il peut aussi s’agir de développer un nouveau secteur d’édition. Beaucoup de ces concours sont en effet à thème : poésie, œuvre collective, roman noir, biographie, etc.
Après édition, l’éditeur aura à cœur de promouvoir le lauréat du prix qu’il propose. Il fera ainsi sa publicité et celle de son prix, et en même temps celle de l’ouvrage primé.
Ces concours sont donc d’un grand intérêt. Mais ils ne sont pas faciles à dénicher. Les plus connus étant ceux organisés par les éditeurs en lignes, mais les éditeurs
« classiques » le font aussi. Donc un peu de recherche s’impose, mais cela vaut le coup…